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ALLO LA TERRE ICI LE 19EME

21 avril 2008

des enfants pour l'amour ou les allocs !!!!!!!!!!!

Caroline, Claire et Véronique sont assises au café ce matin-là et papotent de tout et de rien alors que j’arrive. Elles m’invitent à leur table, ce que j’accepte et commande un café. Caroline est rayonnante enceinte de 8 mois. Claire est fatiguée par ses deux garçons jumeaux de 9 et 10 ans et Véronique nous annonce qu’elle est enceinte pour la troisième fois. Quand à moi, qui n’ai rien à annoncer, je me contente de les féliciter. La question s’annonce inévitable et c’est Claire qui la pose 10 minutes après.

« pourquoi n’as-tu pas d’enfant ? »

« parce que c’est comme ça » répondis je d’un air morose n’ayant pas envie de discuter de l’inévitable sujet qui a le don de m’agacer tellement les questions sont répétitives.

« mais tu n’en voudrais pas »

« tu sais, Caroline, on peut vivre sans avoir envie d’avoir d’enfants, ce n’est pas une idée fixe chez toutes les femmes »

« Ah ! » fait Véronique

« Mais tu n’as jamais eu envie »

Je suis à la limite de m’énerver mais me contiens

« Et puis tu auras des aides » me dit Claire

Voici la phrase qu’il ne fallait pas me dire.

« Vois tu Claire, lui dis je, d’abord je ne fais pas des enfants pour avoir les allocs ! ensuite je ne fais pas des enfants à 40 ans avec le premier venu (comme Claire !) parce que les hormones me dérangent, ensuite j’aimerais que vous compreniez dans vos petites têtes de mères que avoir des enfants n’est pas un gage de réussite de vie comme vous semblez le penser. »

« Ben si quand même » me dit Caroline

« Ah bon ! et au nom de quoi ! au nom du fait que tu as donné la vie »

« Parfaitement »

« Et après tu en as fait quoi de la vie que tu as donné ? l’as-tu rendu heureux ? lui as-tu donné des armes pour se battre dans la vie ? as-tu su l’aimer ? as-tu envisagé de lui donner une éducation ? es tu consciente de lui donner toutes tes névroses ? »

lui dis je avec fermeté et calme.

Tout le monde autour de la table s’est tu et me regarde étonné que j’ai autant réfléchi à la question.

« Mais oui mesdemoiselles, cette sorte d’hypocrisie et d’ostracismes à l’égard des femmes qui n’ont pas d’enfants m’énervent. Pourquoi nous refusez vous le droit de ne pas en avoir, de ne pas en vouloir et de réfléchir ; pourquoi ? Et bien je vais vous la donner, la réponse : probablement parce que certaines fois et de nombreuses fois, même, vous nous enviez. Voilà la vérité. »

Stupéfaites, mes copines, stupéfaites, voilà le résultat.

Et je me commande un deuxième café que je sirote tranquillement en savourant ma petite victoire. Je les ai bleuffé.

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20 avril 2008

Cahier d'un retour au pays natal par Aimé Césaire

" Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas

l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot

mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?

Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je
dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies,
humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l'oeil des mots
en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourager les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
Et vous fantômes montez bleus de chimie d'une forêt de bêtes traquées de machines tordues d'un jujubier de chairs pourries d'un panier d'huîtres d'yeux d'un lacis de lanières découpées dans le beau sisal d'une peau d'homme j'aurais des mots assez vastes pour vous contenir

et toi terre tendue terre saoule
terre grand sexe levé vers le soleil
terre grand délire de la mentule de Dieu
terre sauvage montée des resserres de la mer avec
dans la bouche une touffe de cécropies
terre dont je ne puis comparer la face houleuse qu'à
la forêt vierge et folle que je souhaiterais pouvoir en
guise de visage montrer aux yeux indéchiffreurs des
hommes

    Il me suffirait d'une gorgée de ton lait jiculi pour qu'en toi je découvre toujours à même distance de mirage - mille fois plus natale et dorée d'un soleil que n'entame nul prisme - la terre où tout est libre et fraternel, ma terre.Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir... j'arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J'ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : Embrassez-moi sans crainte... Et si je ne sais que parler, c'est pour vous que je parlerai».
Et je lui dirais encore :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »
Et venant je me dirais à moi-même :
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... »

(extraits de Cahier d'un retour au pays natal par Aimé Césaire, écrit en 1938-1939, publié en 1947, Présence africaine)

3 avril 2008

Racisme ordinaire vécu le 31 mars 2008

cela s'est passé le 31 mars dans le 19ème arrondissement, oui en 2008, un homme de couleur noir accompagne ses enfants avec la maîtresse d'école lors d'une sortie scolaire. En effet, il ne travaille pas ce jour là et accepte souvent d'aider la maîtresse pour les accompagner à la piscine.

A mi chemin, brusquement, il est entouré par six policiers. Surpris il leur demande ce qu'ils font autour de lui. Ces derniers lui répondent " t'as pas le droit d'accompagner les enfants, t'es pas blanc !"

Stupéfait, halluciné, il reste un instant sans voix puis veut rejoindre les enfants qui s'éloignent avec la maîtresse mais les policiers l'en empêchent. Ils attendent que les enfants soient loin pour s'en aller à leur tour.

Blessé, furieux, indigné et scandalisé, l'homme va au commissariat. Là il va pour déposer une main courante. Mais l'employé refuse qu'il dépose une main courante.

Alors il est allé aujourd'hui même voir la directrice de l'établissement de ces enfants.

Est-il normal que de telles choses se produisent aujourd'hui en France ? Est-il normal que personne ne fasse rien ? Est-il normal que cet homme soit insulté ? Est-il normal qu'il ne puisse pas déposé une main courante ?

La réponse est non. Tout cela n'est pas normal. Faites diffuser cette histoire s'il vous plaît une fois que vous l'aurez lu. Merci.

L'homme est allé voir la direction de l'école pour porter plainte car les 22 enfants de ce fait se sont retrouvés avec un seul accompagnateur.... Il a rendez vous dans quelques jours.

La suite dans nos prochaines rubriques.

2 avril 2008

Le conflit israélo-palestinien & co chez Dov - 2

Toujours dans le magasin de mon ami Dov :

Une autre dame arriva.

« Bonjour »

« Bonjour »

« Dov est là »

« Pas encore, il sera là en début d’après midi »

« Ah ! Donc il n’est pas parti en vacances ! »

« Non pas encore »

« Et il part toujours chez les arabes »

« Il semble effectivement qu’il parte en Tunisie »

« Quelle honte ! Pourquoi il part chez les arabes »

Je balbutiais et finis par dire « je ne sais pas. et puis pourquoi pas ?"

« Mais enfin a-t-on idée ! Partir chez les arabes ! »

Elle reprit « bon alors il est là cet après midi »

« Oui madame »

« Bon je viendrais le voir, il faut que je lui dise »

« Au revoir »

« Hein ! Ah oui ! Vous lui direz que je suis passé »

« Eu d’accord »

« Oui il me connaît je suis Simone »

« D’accord »

Et à ce moment là Karim entra et je crus qu’elle allait s’évanouir.

Nous bûmes notre café et je racontais ce qui venait de se passer à Karim. Il me dit : « ah ! Mais je n’ai pas eu le temps de te raconter ce qui s’est passé samedi. »

« Non »

« Et bien si cela n’avait pas été dov, je t’assure j’aurais pu tapé le client, j’étais furax »

« Ah bon ! »

« Ah oui, je voulais même aller chez les flics »

« Non ! Pas possible »

« Si, si. Je sais un robeu chez les flics c’est le monde à l’envers mais je t’assure j’ai vraiment failli aller déposer une main courante chez les flics »

« Raconte »

« Et bien voilà, me dit il après avoir bu son café.

Après l’avoir écouté, je lui raconte la semaine dernière.

« Tu te rappelles le jour où dov a dû aller en urgence chez le docteur ? »

« Oui »

« Bon et bien je l’ai dépannée l’après midi.

Il était deux heures de l’après midi, un homme rentre avec une femme voilée. Je te raconte la scène :

""Bonjour charmante demoiselle" me dit il

"Bonjour monsieur, bonjour madame," répondis je

"Pourriez vous charmante dame, nous dire si vous auriez une paire de chaussures pour moi et pour madame ?"

"Quels genres voulez vous ?"

"Je vous laisse choisir, je vous trouve vraiment charmante," insiste t il

"Quels genres de modèles voulez vous ?"

"Etes vous mariés mademoiselle ou madame, une si jolie femme doit être marié ?"

"Je ne vois pas le rapport monsieur"

"Mais si mademoiselle, ou madame, vous vendez de très belles chaussures, et vous êtes très belle, vous ne voudriez pas vous marier ?"

"Et vous monsieur ?"

"J’adorerais me marier avec une femme comme vous ?"

"Ah oui mais il y aurait un problème majeur, je ne suis pas polygame"

"Ben ! " me dit il

"Et oui monsieur, je ne supporterais pas que mon mari drague une autre femme devant moi !"

"Ah !"

Sa femme me regarde avec un regard de profonds remerciements.

Et il me dit : « oh mais ne vous inquiétez pas ! »

« Ah oui mais monsieur, vous voilez votre femme, vous me draguez devant elle, et vous pensez vraiment la respecter. »

« Pour qui vous vous prenez » me répond il

« Je n’entends pas me faire marcher sur les pieds » lui dis je

« Bon alors ! Si c’est comme ça ! Je le dirais à votre mari. »

« Faites monsieur, aucun problème »

« Je reviendrais »

« Aucun souci »

Sa femme alors prend la parole et me dit :

« J’aime beaucoup cette paire de chaussures. L’auriez vous en 38 »

« Bien sûr, je vais vous la chercher » lui dis je avec le sourire.

L’homme n’a rien dit. Il a laissé sa femme essayer la paire de chaussures et elle l'a acheté. Au moment de payer, je lui ai dit que Dov n’était pas mon mari. Et je lui ai souhaité une bonne journée.

En sortant, sa femme s’est retourné et elle m’a fait un clin d’œil.

31 mars 2008

Le conflit israélo-palestinien & co chez Dov - 1

Mon ami Dov possédait jusqu’à l’année dernière un magasin de chaussures. Originaire de Tunisie, juif venu en France à 7 ans, il considérait la France comme son pays. Son vendeur était kabyle et toutes les filles du quartier adoraient venir lui raconter leurs histoires de cœur. C’était un garçon adorable, gai, tolérant, généreux. Un vrai ami que nous adorions tous. Les journées se déroulaient la plupart du temps calmement dans son magasin, sa clientèle étant composé de personnes âgées plutôt calmes, et recherchant autant compréhension que hospitalité dans son magasin. Certaines venaient d’ailleurs autant pour tenir une conversation avec lui que pour lui acheter des chaussures. Ce jour là était un jour de shabbat, un samedi où Dov, lui-même expliquait que bien que croyant, il ne pouvait se permettre de fermer le samedi, car il faisait une grosse recette et n’avait tout simplement pas les moyens de s’en priver.

Moi blonde et goy, j’étais l’une de ses meilleures amies, à telle point que certains, à tort, nous croyaient mariés. D’autres s’en offusquaient, pensant qu’un juif se marie avec une juive. Un jour, Dov de peur d’avoir une contravention partit garer sa voiture dans un autre endroit. Aussi, j’ouvris le magasin avec son vendeur. Une femme arriva. Elle nous dit bonjour et nous demanda si Dov était là. Nous lui répondîmes qu’il arriverait bientôt, probablement dans 2 heures. Ah ! Elle regarda le vendeur kabyle et pensa qu’il était juif et lui parla en hébreu. Il ne comprit pas, mais moi oui. Et, je lui répondis en hébreu. Stupéfaite, elle me regarda et me dit :

« Mais vous êtes goy »

« Oui madame, et alors ? »

« Vous ne pouvez pas savoir l’hébreu »

« Et pourquoi ? »

« Parce que…. Enfin…. Ca n’est pas logique »

« Et si je m’intéresse à votre religion »

« Ah ! Vous voulez vous convertir »

« Oh non pas du tout »

« Désolée je comprends pas »

Et elle partit, secouant la tête. Karim, le vendeur, partit chercher deux cafés.

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29 mars 2008

Impromptus à la caisse du Monoprix !

Entendu ce matin dans un des Monoprix du 19ème arrondissement, la chef du Monoprix discutait depuis 10 minutes avec le vigile lorsque soudain elle hurle :

"et là bas on ne parle pas aussi longtemps. Fini les bavardages !"

Stupeur des personnes et des caissières. Personne ne dit rien. Je me mets à sourire constatant que la caissière ne faisait que discuter avec un client et une cliente qu'apparemment elle connaissait mais je ne prends pas la parole.

J'attends mon tour et au moment de payer la caissière me dit :"oh nous avons des consignes, si vous saviez !" Mais je sens bien qu'elle n'ose m'en dire plus.

Mais elle ajoute "par contre si j'oublie de vous demander votre carte Monoprix, alors là vous pouvez être sûr que je me fais taper sur les doigts. le fric, je vous dis y'a que ca le fric. Et encore ici ca va. Ca pourrait être pire. Au Surgelés Picard c'est bien pire."

Je ne réponds rien et lui donne ma carte Monoprix. Je le sais bien qu'elle a raison la caissière. Au surgelés Picard c'est bien pire. Est-ce à cause d'une chef acariâtre ? Est ce à cause d'un salaire tellement minable que la déprime est permanente ? Est-ce à cause des conditions de travail : ménage à faire, et manutention intense en plus de la caisse ? Un peu de tout cela semble-t-il mais ce sera l'objet d'un prochain épisode.

Allez courage et vive le monde du travail !

28 mars 2008

La filière irakienne du 19ème : de trois à huit ans de prisons requis

ci-joint le lien de l'article d'Elise Vincent, en ligne sur le site du journal Le Monde, article qui est la suite de celui intitulé "le dijhad irakien des jeunes du 19ème" :

titre de l'article : "la filière irakienne du 19ème : de trois à huit ans de prisons requis"

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/03/28/filiere-irakienne-du-19e-de-trois-a-huit-ans-de-prison-requis_1028420_3224.html#ens_id=1025548

bonne lecture

26 mars 2008

Le djihad irakien des jeunes du 19e

Intéressant article paru dans le monde du 26 mars 2008 dont voici le titre est les références.

Le djihad irakien des jeunes du 19e (arrondissement de Paris)

LE MONDE | 26.03.08 | 14h55  •  Mis à jour le 26.03.08 | 15h38

par Elise Vincent

Je vous le conseille. Le lien est le suivant :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/03/26/le-djihad-irakien-des-jeunes-du-19e_1027436_3224.html#ens_id=1025548

25 mars 2008

Du réel rien que du réel

Vous vous demandez certainement en lisant mon blog si les histoires que je vous raconte sont vrais. Et bien elles le sont. Soit je les ai vécues, soit on me les a raconté en tant que témoin ou en tant que protagoniste.

Quand aux aventures de Corinne et Ali, soyez sans crainte, elles reviendront très bientôt.

24 mars 2008

Mariage forcé : entendu sur un banc

Impromptus sur un banc du parc. Une jeune fille est assise un banc et tient la poussette avec un bébé dedans. Une autre jeune fille un peu plus âgée est à ses côtés. Dialogue :

« Ca va ? » 

« Ca peut aller. Et toi ? »

« Oh moi ils n'ont pas pu m'avoir »

« T'en as de la chance »

« Remarque il est beau ton fils »

« Oh oui regarde le il est beau » dit elle en prenant son bébé dans les bras. Ce dernier crie un peu puis s'endort dans les bras de sa maman.

« T'as pas eu trop mal »

« Un peu, ça a duré longtemps, je ne sais plus combien de temps »

« Et tout le monde est gentil »

« Oui »

« Alors c'est bien »

« J'ai pas eu le choix, tu sais »

« Je sais lui répond-elle en lui prenant la main

« Et toi ? »

« Moi jsuis à l'école »

« T'as de la chance

« Tu ne vas pas y retourner »

« Normalement si »

« Tu sais pas quand »

« Ben non vu que ma mère et ma belle mère ne peuvent pas tout le temps garder le petit »

« C'est pas grave tu manqueras l'école mais au moins t'y retourneras »

« Chais pas »

« Il faut Fatima, il faut que t'y retournes »

« ..... »

« Il le faut sinon tu vas être encore et encore enceinte »

« Oh non s'il te plait. Juste un. Là jsuis trop fatiguée pour un autre enfant »

« Tu verras c'est ce qu'ils veulent tous que tu fasses plein d'enfants »

« Oh non j'en ai fait un pour leur faire plaisir, j'en veux plus. Là c'est bon j'ai fait ce qu'il fallait »

« Oui mais ton mari, lui, il en veut d'autres jusqu'à ce qu'il soit trop vieux »

«  Il est déjà trop vieux ! »

« Oui mais à 45 ans il peut encore en faire »

«  Oh non j'en veux plus »

Et elle se met à pleurer et à pleurer sans fin. Elle ne s'arrête plus.

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